Toute rénovation réussie passe par une bonne planification
Tôt ou tard, toute maison doit être assainie. Une bonne planification est essentielle pour que tout se déroule comme prévu.
Avant toute intervention, il est nécessaire d’examiner soigneusement toutes les parties du bâtiment, notamment le toit, la façade, le chauffage, le circuit de chauffage, la structure porteuse et la plomberie. Il est essentiel de connaître les risques potentiels et de s’en prémunir autant que faire se peut. Cependant, même les spécialistes les plus aguerris ne pourront pas toujours anticiper les coûts au centime près. Les contrats d’architecte habituels intègrent par exemple une variation de +/–25% lors de l’avant-projet. Le devis de l’architecte, qui s’appuie sur un catalogue de mesures clairement défini, est plus contraignant. Une marge de tolérance de +/– 10% est alors courante.
Réglez les modalités du financement
Réglez les modalités du financement
Dans la pratique, on applique généralement la règle suivante : les projets de construction mineurs – par exemple la transformation d’une salle de bain ou d’une cuisine – peuvent être financés par une augmentation de l’hypothèque. À partir d’un certain ordre de grandeur, par exemple si l’assainissement porte sur l’ensemble du bâtiment, vous aurez besoin d’un financement de construction.
La banque crée alors un compte de construction ad hoc pour tous les paiements destinés aux artisans, maîtres d’œuvre, fournisseurs, etc. Le conseiller à la clientèle valide les paiements en présence de contrats correspondants ainsi que les factures signées par l’architecte ou le fiduciaire de construction et par le maître d’ouvrage. Qu’il s’agisse d’une augmentation de votre hypothèque ou d’un financement de construction, dans les deux cas vous devez satisfaire aux conditions de capacité financière.
Évitez les surprises
Évitez les surprises
- Les bons partenaires: pour vos travaux d’assainissement complexes, vous devez faire appel à des partenaires et à des maîtres d’œuvre expérimentés. Outre de bonnes références, ils doivent également pouvoir justifier de chantiers analogues menés à bien.
- Définition du mandat: en tant que maître d’ouvrage, vous faites appel à des mandataires dans le cadre d’un mandat ou d’un contrat d’entreprise. Ce document doit définir avec précision les prestations. Il convient également de fixer des objectifs clairs, plusieurs étapes le cas échéance, et un plafond des coûts.
- Calcul: on peut encore garder une bonne vue d’ensemble des rénovations mineures comme des travaux de peintures ou la transformation d’une cuisine, mais des projets plus importants peuvent faire grimper la note: une rénovation de grande envergure ou la transformation d’un vieux bâtiment – toutes les pièces, plus le toit, la façade et le chauffage – peuvent rapidement se chiffrer à 30-40% de la valeur de l’assurance immobilière.
- Réserves: posez le cadre financier de sorte à garder une marge de manœuvre en cas d’imprévu ou d’ajouts par la suite.
- Dépassements de votre budget: si les coûts crèvent le plafond, c’est bien souvent dû à des changements d’avis. La «planification continue» est l’une des plus grandes erreurs qui soient: même si les artisans se sont déjà mis au travail, des changements et ajouts surviennent quotidiennement. Mieux vaut donc anticiper ces différences par rapport au devis initial.
- Contrôle des coûts: veillez à faire estimer et vérifier vos coûts par un maître d’œuvre, un architecte ou éventuellement un fiduciaire de construction.
- Défauts de construction: en vertu de la législation et les normes SIA courantes, les entrepreneurs ont la responsabilité d’effectuer un travail irréprochable. La présence d’un défaut spécifique dépendra du contrat et des circonstances concrètes. Tous les artisans ont l’obligation de travailler selon l’état actuel de la technique et dans les règles de l’art. Les normes de qualité sont définies dans les normes SIA. Important: les défauts doivent être consignés dans un procès-verbal à la remise ou être signalés par écrit après coup.
- Garanties: le CO fixe à cinq ans le délai de prescription des défauts pour les ouvrages immobiliers, donc pour une maison. Ce délai s’élève en général à deux ans pour les appareils ménagers comme les réfrigérateurs, les lave-vaisselles, etc.