Marché immobilier

Souhaitez-vous acheter, vendre ou faire construire un bien immobilier? Nous vous avons résumé l’essentiel des informations sur le marché.

Au 4e trimestre 2022, la hausse des prix des logements en propriété enregistrée (0,7%) était deux fois mois élevée qu’au trimestre précédent. C’est le premier recul significatif du taux de croissance depuis deux ans.

L’UBS Swiss Real Estate Bubble Index mesure le risque de bulle immobilière (c’est-à-dire de nette surévaluation des biens immobiliers suivie d’une chute brutale des prix) sur le marché du logement suisse.

Pour calculer le Bubble Index, les économistes d’UBS utilisent un modèle avec différents sous-indices. Outre le rapport entre les prix des logements et les loyers annuels, d’autres facteurs sont également pris en compte, tels que la comparaison de ces prix aux revenus des ménages et leur rapport aux prix à la consommation, mais aussi les demandes de prêt pour des biens immobiliers destinés à la location (buy-to-let) et le volume hypothécaire par rapport au revenu des ménages.

Au 4e trimestre 2022, l’UBS Swiss Real Estate Index n’a augmenté que légèrement, à 1,54 point. Le marché du logement en propriété reste par conséquent surévalué par rapport à son évolution historique. 

L’UBS Swiss Real Estate Bubble Index reste nettement inférieur à son niveau enregistré lors de la bulle immobilière du début des années 1990. La valeur de l’indice a toutefois nettement augmenté depuis le milieu de l’année 2020 et suggère actuellement une claire surévaluation du marché des logements suisse. L’augmentation des coûts de financement et le ralentissement attendu de l’économie devraient ralentir la demande de logements en propriété au cours des prochains trimestres. Compte tenu de l’offre faible et du déclin des activtés de construction, il y a peu de risques de correction des prix à court terme.

La carte régionale des lieux à risques montre les régions où le risque de bulle immobilière est le plus élevé et celles où la population est en baisse ces trois dernières années. Comme en début d’année, les régions à risques sont principalement celles de Zurich et de l’arc lémanique. À celles-ci s’ajoutent désormais les régions de Haute-Engadine et de Davos. La région de Bâle-Ville, quant à elle, affiche des risques moins élevés qu’en début d’année.