Comment le leader SCHMOBI maîtrise son risque de change

L’acier constitue l’une des principales matières premières industrielles et est utilisé quotidiennement. Depuis sa fondation en 1959, SCHMOBI veille à ce que l’industrie soit approvisionnée en ce matériau polyvalent et indispensable. Depuis la paisible localité de Bronschhofen, les quelque 100 employés de la PME fournissent des entreprises de l’industrie des machines, de l’électrotechnique et de la métallurgie ainsi que leurs sous-traitants en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein.

L’entreprise fait cependant face à de nouveaux défis. Peter Breitenmoser en est conscient: «Dans notre branche, nous sommes habitués à ce que la demande fluctue. La situation géopolitique actuelle est néanmoins exceptionnelle et nous impose, ainsi qu’à nos partenaires commerciaux, de fortes contraintes. L’incertitude persiste concernant les perspectives commerciales, et nous observons beaucoup de retenue et de prudence en matière d’achats. Nous devons donc nous adapter au mieux au contexte.» Il ajoute: «Nous achetons principalement nos produits dans l’UE, en particulier en Allemagne, en Italie et en France, mais aussi dans d’autres pays du Sud et de l’Est de l’Europe. Depuis quelques années, nous avons également établi des relations avec des fournisseurs en Inde.»

C’est surtout la situation économique difficile de l’Allemagne qui se fait sentir, explique Peter Breitenmoser. «En Europe, les distances sont courtes. Nous soignons nos contacts, ce qui implique aussi des visites et des échanges personnels réguliers. Nous entretenons des relations très amicales avec nos partenaires commerciaux et nous échangeons souvent aussi quelques mots personnels. Même si les activités quotidiennes se déroulent aujourd’hui presque exclusivement en ligne, les affaires sont toujours conclues de personne à personne.»

Bien entendu, il existe malgré tout un risque que les fluctuations des taux de change affectent le compte de résultat. Nous avons donc demandé à Andreas Koch dans quelle mesure le succès financier de SCHMOBI est influencé par la monnaie. «Peu, voire pas du tout, c’est en tout cas l’objectif que nous visons! Je dis toujours qu’il ne s’agit pas de faire des gains sur les devises, mais que nous ne devrions pas non plus faire de pertes. Cela semble simple, mais en réalité cela demande à la fois du savoir-faire et une bonne anticipation.» Il est donc d’autant plus important d’avoir à ses côtés un expert en couverture de change comme UBS. La maîtrise des fluctuations monétaires s’en trouve facilitée. «Heureusement, avec les moyens actuels, nos charges restent gérables. En raison des liens étroits avec l’espace économique de l’UE, la paire de monnaies CHF/EUR est très en vue. Nous nous tenons au courant tous les jours dans la presse économique et recevons régulièrement des prévisions et des évaluations de notre partenaire UBS», précise Andreas Koch.

Andreas Koch a aussi pour mission d’assurer une gestion optimale des fluctuations monétaires et la stabilité de l’entreprise. «Dans ce domaine, nous procédons de manière très classique. Nous nous couvrons régulièrement au moyen d’opérations à terme et renouvelons celles-ci en continu. Cela nous permet dans une certaine mesure de planifier les mois à venir. De mon point de vue, il est important de s’en tenir à la procédure prévue et de ne pas surréagir aux évolutions à court terme. Nous traitons toutes nos opérations de paiement via UBS. Lors du choix de notre partenaire financier, il était capital pour nous d’avoir une banque internationale à nos côtés.»

En tant que CFO, Andreas Koch identifie également certains défis, notamment dans le trafic des paiements internationaux. «Au début, les opérations de paiement vers l’Asie se sont révélées plus difficiles. Normalement, nous traitons les paiements dans l’espace européen. Nos processus y sont bien rodés et automatisés. UBS a pu nous apporter un soutien efficace grâce à son expérience. De plus, notre conseiller à la clientèle est pour nous un véritable sparring-partner, et nos échanges réguliers avec lui nous sont extrêmement précieux.» Andreas Koch en est convaincu: la clé du succès de la collaboration avec UBS réside avant tout dans l’examen des besoins et la recherche de solutions.

Quel conseil Andreas Koch et Peter Breitenmoser donneraient-ils à d’autres entreprises afin de réussir leur gestion des monnaies?

«Ce sujet important ne doit en aucun cas être négligé. Il est important de discuter des possibilités avec son partenaire financier et de se faire sa propre opinion. Vous devriez vous sentir à l’aise avec la solution trouvée, car de notre point de vue, celle-ci devrait être suivie de la manière la plus cohérente et la plus durable possible. Notre entreprise a besoin d’une banque disposant d’un réseau mondial avec une excellente connexion aux paiements internationaux. L’entreposage est une activité à forte intensité de capital, qui, de plus, requiert des investissements réguliers dans des biens d’équipement. D’importantes lignes de financement sont donc nécessaires, ainsi qu’un partenaire financier solide. Nous tenons également à être un partenaire commercial fiable pour nos fournisseurs internationaux. Et pour ce faire, nous pouvons pleinement compter sur UBS.»